Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie d’entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille.
S’il y a chaque année beaucoup de candidats, force est de constater que peu d’élus survivent après deux ans.
Dans cette série d’articles, nous allons voir pourquoi certains s’en sortent mieux que d’autres.
Quels sont donc les secrets des entrepreneurs pour atteindre la pérennité ?
Mais avant de dévoiler ces facteurs clés de succès, il est d’abord nécessaire de déminer le terrain en identifiant les 3 erreurs fatales et contre-intuitives que les créateurs d’entreprise commettent.
Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de la 2ᵉ erreur fatale et contre-intuitive que j’ai identifiée chez un créateur d’entreprise :
Ne pas mettre suffisamment de carburant dans la fusée. 🚀
Pas de bras, pas de chocolat
La question de la prise de risque est souvent abordée lors de mes coachings ou lors d’échanges avec des partenaires.
En effet, beaucoup de personnes rêvent de lancer leur entreprise avec un risque zéro.
Autant, vous dire tout de suite que cela n’existe pas, c’est un fantasme.
Et je dis ça alors même que notre rôle chez Olea c’est de diminuer cette prise de risque.
Mais voilà, le risque zéro n’existe pas, jamais, point.
Alors si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat, mais que vous avez la pétoche au moindre enjeu qui présente un peu d’incertitude, ne vous lancez pas.
Prenez un job salarié, vous vous sentirez mieux et serez plus épanouis.
Ce schéma est vrai en toute chose : en investissement, en amour, en sport…
Mais si vous avez l’âme aventureuse, que vous souhaitez développer vos idées et relever des défis, alors poursuivez votre lecture.
Vous allez découvrir l’erreur contre-intuitive que la plupart des créateurs d’entreprise que je rencontre commettent…
Pour décrocher la Lune, mieux vaut viser les étoiles
C’est bon, vous êtes décidé à la lancer cette idée de boîte qui vous fait rêver ?
Félicitations ! 🎉
Alors quelles seront vos 1ères actions ?
Vous avez un produit ou un service ?
Super, c’est un bon début, vous êtes super excité et vous êtes persuadé que ça va cartonner.
Vous faites en sorte de bien valider toutes les étapes préalables (voir notre prochain article sur les 6 étapes indispensables pour créer son entreprise).
Arrive l’étape du prévisionnel financier, vous ne voulez pas vous « griller » auprès de la banque (ni de vous-même) alors, vous réduisez les risques.
En effet, la plupart des créateurs préfèrent jouer « petits bras » avec des objectifs de Chiffre d’Affaires trop faibles.
C’est souvent par peur que leur dossier n’obtienne pas de financement, ou par manque de visibilité (ne pas bâcler l’étude du marché !).
Sauf que, pour vous assurer d’atteindre le minimum nécessaire pour que votre entreprise soit viable, il faut au contraire poser des objectifs ambitieux :
« Pour décrocher la Lune, mieux vaut viser les étoiles » O.Wilde.
Si vous visez la Lune, vous risquez de n’atteindre que le vide sidéral entre la Terre et la Lune.
Chez Olea nous avons une méthode, les 3 scénarri: 👉 Pessimiste 👉 Raisonnable 👉 Optimiste
Évidemment, l’objectif est d’atteindre ce dernier le plus rapidement possible, mais dans tous les scenarri le projet est viable.
Alors visez haut dans vos prévisions de Chiffre d’Affaires pour ne pas finir au plus bas !
Ne pas mettre suffisamment de carburant dans la fusée
Maintenant que vous avez fixé des objectifs de CA ambitieux mais atteignables, attention à faire de même avec vos charges prévisionnelles !
D’ailleurs, dans le langage courant, les comptables parlent de « charges ».
Chez Olea, nous préférons parler de « moyens ».
En effet, les dépenses que vous allez engager n’ont qu’un rôle principal : celui de vous aider à atteindre vos objectifs de ventes.
D’ailleurs, un comptable vous parlera souvent de cette manière : « tu devras faire tant de CA pour payer tes charges » et donc il vous invite inconsciemment à ancrer un objectif bas dans votre esprit.
Par conséquent, en réalisant votre prévisionnel financier, vous « tirez » vos charges prévisionnelles vers le bas tandis que vous gonflez vos prévisions de ventes pour que « ça passe ».
Mais si vous souhaitez atteindre la lune, il faut viser les étoiles !
Voudriez-vous prendre le risque de mettre tout juste assez de carburant dans votre fusée pour sortir de l’atmosphère ?
Ne voudriez-vous pas avoir un surplus juste au cas où ?
Si des pépins techniques arrivent en cours de route, vous risquez la panne sèche avant même d’être en orbite.
Et que se passerait-il alors ?
Vous entameriez un trajet retour vers la Terre se terminant par un crash.
Moralité : ne sous-estimez pas les moyens à engager en budget MARKETING et COMMUNICATION au lancement de votre activité !
Sinon, vous risquez de devoir sortir les rames, de ne jamais décoller et de ne jamais atteindre la pérennité (voir notre prochain article : les 3 étapes pour pérenniser votre entreprise).
Vous aussi, vous avez sous-estimé votre budget Marketing au lancement de votre activité ?
Témoignez et partagez-nous votre expérience 🙂
À la semaine prochaine !
Tanguy 🏂