J’ai passé le week-end dernier avec des bons amis. Un couple avec enfants, du même âge que les nôtres.
Je ne les avais pas vus depuis TRES longtemps… donc ça me faisait TRES plaisir de les voir.
Pendant 24h, tout s’est bien passé. On s’est raconté nos vies… on avait tellement de choses à se dire.
Puis, la soirée avance. Et là, vers 10h ou 11h du soir (alors que je me sentais bien, heureux d’être là) mon ami me dit :
« alors Julien tu es toujours avec nous ?
Qu’est-ce que tu racontes ? ».
Vous avez déjà vécu ce genre de situations ?
Inutile de vous dire que ma réaction immédiate fut confuse. D’un coup, ma belle confiance en moi s’effondre. Je tombe du 5e étage dans ma tête… de ma réalité intérieure qui était du bonheur, du bien-être… à la réalité extérieure, ce que je dégage aux yeux des autres : quelqu’un d’absent, peut-être un peu trop discret.
Moi qui croyais que ce genre de situations ne m’arriveraient plus…
Mais l’erreur est là : croire qu’elles n’arriveront plus. Comment pourraient-elles ne plus arriver ?
Alors que notre nature même est d’avoir besoin de ces moments où l’on rentre en soi… ou on « s’absente » ?
Alors que les autres voient bien que nous ne sommes plus avec eux ?
Non, finalement, l’important n’est PAS qu’elles n’arrivent plus. L’important est de ne pas s’en faire. De ne pas le prendre mal.
On le prend mal car on a souffert de ce genre de remarques.
Mais la vérité, c’est que cet ami veut que vous soyez avec eux. Il vous tend une perche, tout simplement.
Il ne se moque pas de vous parce que vous vous absentez.
C’est ce que je me suis dit immédiatement, et immédiatement j’ai soufflé. J’ai relaxé.
Je l’ai regardé, j’ai souri, et j’ai dit : « ok, j’étais ailleurs, je reviens avec vous… de quoi vous parliez ? »
Point.
Le tout, c’est d’être en phase avec soi-même. De bien comprendre qui on est, comment on fonctionne.
Et ne pas s’en faire.
Ensuite, se concentrer sur la conversation, pour l’entretenir. Vous sentir bien dans la conversation,
quel que soit l’interlocuteur en face de vous.
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