Il y a souvent 3 types de réflexes quand on est introverti. 2 mauvais réflexes, que suivent énormément d’introvertis qui n’ont pas une bonne connaissance de soi. En effet, comment être bien dans sa peau si on ne comprend mal qui on est ? Et 1 réflexe qui est le bon, que suivent ceux qui ont appris à mieux se connaître et se comprendre.
Le 1er réflexe, quand on a une mauvaise connaissance de soi et de son introversion
C’est le réflexe de se forcer, un peu tout le temps, pour se fondre dans la masse.
On fait comme les autres. Pour avoir l’impression de faire partie du groupe.
- Les autres parlent beaucoup, on essaie de parler beaucoup aussi.
- Les autres vont à toutes les soirées : on essaie de suivre le rythme et d’aller à toutes les invitations.
- Les autres semblent tout le temps organiser quelque chose : on essaie aussi d’organiser des choses.
- Les autres parlent beaucoup en réunion : on essaie de participer aussi autant qu’on le peut.
C’est le réflexe de beaucoup de personnes introverties qui n’ont pas conscience de l’introversion. Qui ont une mauvaise connaissance de soi en général.
Ça a été mon réflexe pendant une trentaine d’années, jusqu’à ce que je découvre le développement personnel et ce sujet de l’introversion en particulier.
C’est un réflexe très normal : c’est humain de vouloir être normal.
On veut faire partie du groupe, de la communauté, et on a le sentiment que pour y parvenir, il faut faire comme les autres. On a l’impression que c’est ce qui mène au bonheur. Et comme une majorité du groupe se comporte de manière extravertie : notre inconscient nous dit qu’il faudrait se comporter de même.
Le problème de cette façon de faire : c’est qu’on s’épuise moralement et physiquement. On va totalement contre sa nature, dans l’idée qu’on sera mieux accepté par la communauté.
Par exemple : on a l’impression qu’en se forçant à parler dans le groupe, à avoir des choses à dire et à rire aux blagues, on sera mieux accepté, on sera normal, et donc appréciable.
Or, c’est faux, comme on va le voir par la suite.
Le 2e réflexe, de ceux qui se connaissent un peu mieux, mais n’acceptent pas :
C’est le réflexe de s’isoler et se renfermer sur soi. C’est l’autre extrême.
C’est un réflexe qu’on a souvent dans la première phase de découverte de son tempérament introverti. Quand on commence à mieux comprendre qui on est. A avoir une meilleure connaissance de soi.
On se rend compte qu’on a le droit d’être soi-même, qu’on a joué un rôle toute sa vie… qu’à cela ne tienne : STOP ! on arrête tout.
Du coup : on ne voit plus personne, on refuse les invitations, on se mure dans son silence, on s’en fiche de montrer un visage impassible et de donner l’impression d’avoir mauvaise humeur, etc.
Je caricature un peu, mais à peine. C’est une période où on a un sentiment de grande liberté : on a l’impression d’être libéré du joug de la société, et de faire enfin ce qu’on veut, ce qui nous fait du bien, ce qui nous rend heureux.
Le problème, c’est qu’on culpabilise un peu quand même au fond de soi de s’isoler, et on se rend bien compte qu’au fond on a quand même besoin d’un tissu social, on revient de temps à autres au premier réflexe quand avait quand on n’avait pas encore conscience de son introversion : se forcer à suivre les autres.
Ainsi, on oscille en permanence entre ces 2 extrêmes : suivre aveuglément, ou tout rejeter en bloc. Deux identités qui entrent en conflit, et qui ont du mal à s’accorder.
Et puis, il y a le 3e réflexe.
Le réflexe de ceux qui ont une bonne connaissance de soi, et acceptent qui ils sont
C’est bien-sûr le bon réflexe.
Il demande un peu plus d’expérience, d’introspection, et de recul sur la question. Un peu plus de connaissance de soi, de sa psychologie, et de compréhension des mécanismes de l’introversion.
Ce 3e réflexe, c’est celui qui va vous permettre de tenir sur la durée, et de concilier :
- Bien-être intérieur : vous vous sentez bien, vous-même, sans forcer
- Maintien d’un tissu social qui vous plait, trouver votre place dans la communauté
- Progression dans votre vie et atteinte de vos objectifs personnels et professionnels
Ce réflexe : c’est d’intégrer votre manière de fonctionner introvertie, apprendre à être pleinement vous-même, dans l’environnement extraverti, sans chercher à se fondre dans la masse. En assumant pleinement votre spécificité. C’est une nouvelle philosophie de vie. Un nouvel état d’esprit.
Ça demande une bonne dose de connaissance de soi : en effet, si vous ne savez pas ce dont vous avez réellement besoin pour vous sentir bien, et comment vous fonctionnez quand vous êtes pleinement vous-même, il est difficile d’affirmer sa spécificité.
Et ça demande une certaine dose de confiance en soi, en votre droit à assumer qui vous êtes, pour effectivement l’assumer dans votre quotidien, même quand les pressions extraverties se font sentir.
Toutes les personnes introverties qui se sentent bien dans leur vie vous le diront : elles ont une très bonne connaissance de leur fonctionnement, et assument pleinement leur personnalité, leurs besoins. Elles sont très attentives à les respecter dans leur vie.
Mais elles vous diront également que ces besoins d’introvertis ne doivent pas occulter les objectifs personnels et professionnels, les rêves de vie … accepter et comprendre son introversion ne signifie pas s’enfermer dans sa grotte et ne plus parler à personne.
S’épanouir en tant qu’introverti : c’est comprendre comment on fonctionne, l’assumer et l’affirmer dans son quotidien, pour avoir toute l’énergie nécessaire aux choses qui sont réellement importantes pour soi.
Ce 3e réflexe, c’est ce que j’enseigne dans tous mes accompagnements, à commencer par ma newsletter gratuite (plus d’infos dans l’encadré ci-dessous).
