Le « curseur introverti – extraverti », c’est un truc hyper important dans la vie d’un introverti.
(les extravertis gagneraient d’ailleurs aussi à regarder ça un peu dans leur vie… mais c’est un autre sujet)
Le « curseur introverti – extraverti » : c’est quoi ?
Tout simplement le fait d’être à certains moments plus vers l’introversion, et à d’autres vers l’extraversion.
Pas compliqué.
Sauf que…
… dans la pratique c’est bien moins simple qu’il n’y paraît.
Personne n’est juste « introverti » ou juste « extraverti ».
Nous avons tous un peu des deux pôles en nous.
Bien-sûr, quand vous vous définissez comme « introverti-e »,
Ça signifie que votre part introvertie est dominante.
Et, par conséquent, vous avez aussi une part extravertie mois visible, moins importante, mais qui est là tout de même.
(si vous avez fait le test de personnalité sur mon blog,
Vous avez reçu un score.
Un score de 120 sur 150, par exemple, signifie tout de même que vous avez encore « 30 » points d’extraversion).
Chacune de ces parts a ses besoins.
Chacune a besoin de s’exprimer de temps en temps dans votre vie.
Généralement, on a des périodes où une part domine.
Par exemple, pendant quelques semaines vous faites l’ermite et restez cloisonné-e chez vous.
Ou inversement, pendant des années vous êtes en train de courir dans tous les sens,
Travaillez du matin au soir, participez à des réunions, parlez au téléphone, allez voir vos amis le soir,
et sortez encore le week-end pour être sûr de ne rien rater.
Je crois qu’une grande difficulté dans la vie, est de repérer quand une part a pris trop de place part rapport à l’autre.
Les signes sont clairs :
Trop d’introversion : on s’englue, on devient mou, on commence à s’ennuyer seul-e chez soi, on aimerait voir plus de monde…
Trop d’extraversion : on est épuisé, on a envie de parler à personne, on peut commencer à déprimer, à perdre confiance en soi, à être plus timide que d’habitude, mal dans sa peau.
Dans notre société, bien-sûr, c’est généralement l’extraversion qui prédomine.
La société, le rythme professionnel, la pression de « ce qu’il est bien de faire »,
Laissent très peu de place à l’introspection, la réflexion solitaire…
… qu’il est pourtant toujours possible de caser dans une journée quand on y fait attention.
Le problème, c’est que quand votre nature réclame du calme et que vous ne lui en offrez pas,
Vous tirez sur la corde.
Rien de plus difficile que d’être à l’aise dans ses relations quand on est fatigué socialement,
Qu’on n’a plus vraiment de plaisir à être là…
… et qu’on se force, souvent sans trop se l’avouer.
Combien de personnes que j’accompagne en coaching, ou dans la formation Introverti Epanoui,
Ne m’ont-elles pas expliqué avoir senti une nouvelle énergie en respectant mieux leurs besoins introvertis.
Ce qu’elles ressentent la plupart du temps ?
Non seulement plus d’énergie, mais une plus grande aisance dans leurs relations…
… simplement du fait qu’elles écoutent plus leurs besoins la plupart du temps.
Mais il faut faire hyper attention à un truc :
écouter ses besoins signifie qu’on est TOTALEMENT en phase avec ça.
Si on ne vient pas à la pause-café avec les collègues, et qu’on s’en veut de ne pas y aller…
… ce n’est PAS reposant.
Ce qui est reposant, c’est de prendre du temps seul, pour soi, et d’en profiter pleinement, sans arrière-pensées.
Je suis convaincu que porter une grande attention au “curseur introverti – extraverti” est un des ingrédients importants du bonheur, surtout pour les introvertis.
[thrive_2step id=’2932′]On voit pas mal de choses pour faire ça sereinement dans le guide derrière ce lien, dans un monde qui ne facilite pas les choses…[/thrive_2step]