Pour être à l’aise avec les autres, il faudrait être bavard, avoir des choses à dire, être gai et punchy.
Quand j’échange avec nombre de lecteurs, je me rends compte à quel point cette croyance est si profondément ancrée. A quel point il est difficile de s’en défaire.
Pourtant, comment être sociable si vous allez en permanence contre votre nature ?
Etre à l’aise avec les autres : le truc important à comprendre
Peut-être vous rendez-vous compte que vous êtes un peu différent, et qu’il faut accepter cette différence pour se sentir bien dans votre peau.
Peut-être vous rendez-vous compte que vous devez accepter que vous êtes quelqu’un de plus réfléchi, de calme, à l’écoute.
Que vous avez besoin de moments seul, que vous préfèrez les conversations tranquilles à 2 aux grands bavardages dans les groupes.
Mais quand vient l’envie d’approcher un groupe,
Quand vient le moment d’aller vers quelqu’un que vous ne connaissez pas,
Quand vient la réunion professionnelle où vous aimeriez bien ne pas rester transparent,
Ne vous demandez-vous pas : « qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire, comment je vais pouvoir intervenir ? ».
« comment faire pour être assez punchy, assez cool, pour que l’autre m’apprécie ? pour montrer que vous êtes à l’aise avec eux ? »
Et là, gros trou noir.
Vous vous dites encore et toujours je me sens mal à l’aise avec les autres.
Vous avez alors l’impression que votre vie et votre cerveau sont vides.
L’impression que rien ne s’y passe rien.
Et l’impression, aussi, qu’en face de l’autre personne qui a tant d’énergie et le contact facile, vous êtes bien fade.
Le problème, c’est qu’on est trop focalisé sur « dire quelque chose, avoir quelque chose à dire ».
Honnêtement :
- préférez-vous passer la soirée avec une personne qui vous raconte plein de choses sur sa vie ?
- ou avec une personne qui vous pose des questions, s’intéresse à vous ?
La clé, pour être plus relax dans vos relations, pour en profiter plus, pour être plus à l’aise : c’est de casser ce mythe que vous « devriez parler plus ».
Ce mythe vous bloque (parce qu’on a beau faire, depuis qu’on essaie, on n’y arrive pas – et c’est bien normal quand on est introverti, car parler de soi ou de sa vie à des gens qui ne sont pas très proches, ce n’est pas du tout naturel).
Et en plus, c’est un mythe.
Oui : savoir raconter des choses, ça aide. On ne va pas dire le contraire.
Mais ce n’est pas la seule chose qui aide, loin de là.
Et quand on est introverti, il y a tout un tas d’autres cordes qu’on peut ajouter à son arc.
L’important, en fait, ce n’est pas tant de parler que de :
- diminuer le stress qui accompagne ces rencontres
- se sentir bien dans sa peau
- être ouvert à l’autre
Vous vous doutez bien que si vous arrivez en face de quelqu’un ou dans un groupe totalement serein, souriant, en regardant les gens droit dans les yeux et en montrant que vous êtes très heureux d’être là et que vous avez envie d’échanger avec eux (même si sur le moment vous n’avez pas grand-chose à dire) :
la situation peut devenir d’un coup beaucoup plus facile.
Si vous regardez un peu ce qui se passe, dans la plupart des groupes, il y a quelques personnes qui accaparent toute la conversation et d’autres qui parlent peu.
Ces personnes qui parlent peu, ne donnent pour autant pas l’impression de ne pas participer.
Pourquoi ?
Parce qu’elles sont totalement présentes. Elles écoutent. Elles rient. Elles n’ont pas peur de la réaction des autres. Elles se sentent bien.
Parfois, ces personnes ne parlent pas du tout. Mais personne ne songerait à dire qu’elles sont trop discrètes ou à l’écart. Non.
Le truc, c’est comment vous pouvez arriver à être dans cet état d’esprit ?
Comment vous pouvez, vous aussi, ne plus stresser, et à vous ouvrir à l’autre.
Vous intéresser sincèrement à la situation, être présent.
Sans forcément plus parler.
Vous allez être naturellement plus à l’aise avec les autres, plus visible également, simplement par votre attitude.
Pour cela, il faut apprendre à vous connaître. Découvrir en profondeur votre personnalité introvertie, ce qu’elle a de meilleur, et comment vous pouvez petit à petit l’affirmer pleinement.
Rien de tel pour être à l’aise avec les autres.
Si vous vous forcez dans un rôle, vous risquez de vous épuiser, et perdre confiance en vous. Parce que ce n’est pas vous.
Vous voyez l’idée ?
Et pour aller plus loin, découvrez comment avoir une vie sociale satisfaisante, qui vous corresponde pleinement.