Pas sûr que ce texte parle à tout le monde.
D’ailleurs je serais curieux de savoir.
N’hésitez pas à m’écrire quelques mots pour me dire.
…
Donc :
Cette envie de s’imposer.
Cette envie d’avoir notre mot à dire.
D’être « vu » par les autres.
Entendu.
…
Prenons un exemple.
Vous êtes dans une réunion avec vos collègues.
Au début, vous présentez quelque chose.
Tout le monde vous écoute.
Tout se passe bien :
- vous êtes sur un sujet que vous maîtrisez
- on vous laisse parler
- les autres semblent d’accord avec vous.
Jusqu’à ce que ça commence à partir dans tous les sens.
Quelqu’un émet un avis différent.
Un autre surenchérit
Et là ça part sur un sujet différent,
Que vous maîtrisez moins,
Et vous vous sentez relégué de côté.
Vous n’avez plus grand-chose à dire.
Vous vous sentez exclu.
Et quelque part, un peu humilié d’être si « à côté de la plaque ».
Prenons un autre exemple, peut-être plus parlant pour tout le monde.
Vous parlez avec 2 amis.
Au début, sur un sujet que vous aimez bien.
Vous parlez un peu :
La conversation vous plait.
Et puis, petit à petit, la conversation évolue vers quelque chose que vous maîtrisez moins.
Vous commencez à vous taire.
Vous commencez aussi un peu à vous énerver en vous.
Probablement pas visible pour les autres. Mais en vous c’est assez fort.
Enervé contre les autres, de vous exclure de la conversation.
Enervé contre vous, de ne pas savoir y participer.
Vous aimeriez pouvoir participer.
Vous vous dites que vous êtes nul-le.
Que c’est pas possible de manquer à ce point de culture générale, de choses à dire, etc.
Et pourtant, si vous regardez la situation de manière honnête :
Vous parliez au début d’un sujet que vous maîtrisiez : vous aviez des choses à dire, et vous étiez présent dans la conversation.
Puis la conversation évolue vers des choses que vous maîtrisez moins… du coup vous parlez moins.
Quoi de plus normal ?
C’est ça aussi être soi-même.
C’est accepter qu’on n’est pas toujours totalement intégré dans la conversation.
Qu’on ne maîtrise pas tout.
Que parfois, oui, les autres échangent sans nous.
Cela ne veut pas dire qu’ils nous rejettent, ou ne nous aiment pas.
Et rester serein.
Rester humble.
Quand on connaît moins, on peut simplement poser des questions, s’intéresser.
Sans ramener sa science.
C’est hyper apaisant d’être dans cet état d’esprit.
Et ça permet d’être beaucoup plus à l’aise et tranquille un peu en toute situation.
Pour ça, ça demande de comprendre un peu pourquoi on stresse tant dans ce genre de situations.
Pourquoi on y perd nos pédales.
Pourquoi on voudrait tant être intégré, présent, toujours parfait..
Alors que ça pourrait être tout simple.
Comprendre le pourquoi, et comment l’empêcher de vous déstabiliser à l’avenir,
Ce que je vous aide à faire dans ma nouvelle formation « Enfin vous-même ».
On y décortique des situations concrètes comme celle-ci,
Je vous y montre précisément ce qui se passe en vous,
Pourquoi,
Et comment mieux maîtriser ces afflux d’émotions pour être plus serein,
Plus à l’aise,
Plus vous-même.