Imaginez.
Vous allez à une soirée avec votre mari ou votre femme.
Il y a du monde. Au début vous vous sentez bien, vous échangez avec quelques personnes.
Mais petit à petit vous commencez à vous effacer. Vous sentez que vous n’avez plus d’énergie.
Au fond de vous, vous n’avez plus envie d’être là.
Mais vous restez.
Il y a votre conjoint, votre amie, et vous ne pouvez pas partir sans lui ou elle.
Au final, vous passez une mauvaise soirée. Avec le sentiment d’être dans l’ombre. Et de ne pas être assez social.
Pourtant, si vous vous étiez écouté, et si vous n’étiez venu que pour une heure ou deux, tout se serait mieux passé. Vous auriez profité des deux premières heures, quand vous aviez encore de l’énergie, puis vous seriez parti(e).
Imaginez encore.
Vous être en train de lire ou de vous concentrer sur quelque chose, et votre ami(e) commence à vous parler.
Vous l’écoutez.
Vous avez du mal à vous concentrer sur ce qu’elle vous dit.
Vous culpabilisez : vous n’arrivez jamais à bien l’écouter, à être dans le moment présent.
Problème de concentration ? Problème relationnel ?
Pourtant, si vous aviez dit sur le moment : « chéri(e), je suis en train de penser à un truc là, tu peux me laisser 5 minutes ? »
… et que vous étiez revenu vers elle 5 minutes plus tard, préparé à écouter… est-ce que ça ne se serait pas mieux passé ?
Beaucoup de personnes introverties ont pris l’habitude de se plier aux exigences des autres.
Ce sont de petites choses, au quotidien.
Des petites choses dont on ne se rend pas forcément compte, mais qui nous bouffent la vie.
Pourquoi ?
Parce que non seulement on se sent frustré quand on est interrompu et qu’on n’ose pas dire non,
Ou quand on suit la volonté de l’autre et qu’on ne sait pas quelle est notre propre volonté… (quant à l’affirmer…)
Mais en plus, on culpabilise souvent.
De ne pas être présent.
De ne pas savoir écouter.
De ne pas être sociable.
… alors que si on n’arrive pas à être sociable dans ces moments, ou à écouter, ou à être présent, c’est justement parce qu’on n’a pas su penser à soi et qu’on n’est pas dans le bon état d’esprit.
Le truc, c’est d’être conscient de ça.
De prendre conscience de ce dont j’ai vraiment envie là, tout de suite, maintenant.
Et une fois qu’on en a conscience, on peut essayer, petit à petit, de l’affirmer. De l’exprimer.
Et vous, avez-vous du mal à affirmer vos envies dans votre quotidien ?
Julien
PS : pour apprendre à vous affirmer auprès des autres, à connaître vos propres envies et les exprimer, cette page va vous aider.