Voici une anecdote partagée par une lectrice, qui m’a autorisé à la retranscrire pour vous :
Cette lectrice a appris par une personne de son entourage, qu’on l’avait longtemps crue battue par son mari !
C’était le ragot qui courait dans le quartier.
Pourquoi ? Simplement parce qu’elle ne parlait à personne. Elle attendait ses enfants à la sortie de l’école, sans rien dire.
Parce qu’elle n’osait pas. Ou parce qu’elle n’en avait pas envie.
Les gens trouvent ça bizarre quelqu’un qui ne parle pas… bizarre bizarre.
Alors on cherche.
Une raison.
Quoi que ce soit.
Pour expliquer.
Souvent, on va dire que cette personne est timide.
Ou égocentrique.
Ou asociale.
Et parfois, les gens sont inventifs, et disent qu’on est battus.
Qu’on doit être très malheureux.
Que c’est terrible.
Alors ils essaient parfois maladroitement de nous inclure dans le groupe,
Et disent : « et toi qu’est-ce que tu racontes ? On t’entend pas… ».
A cette question, on reste bouche-bée.
C’est une question tellement bête.
Qui déstabilise tout le monde. Même les plus à l’aise.
« qu’est-ce que tu racontes… ».
La hantise de mes nuits.
Cette histoire : c’est du grand classique.
Notre visage semble être fermé, triste.
Pourtant, c’est simplement que nous sommes perdus dans nos pensées.
En bon introverti.
Sans chercher à aller contre sa nature, je pense qu’on peut travailler à ce que dit notre visage.
On peut être perdu dans ses pensées, et quand viennent des gens autour de nous, leur expliquer par notre visage que nous sommes là.
Que nous les voyons.
Pas besoin de parler pour montrer qu’on est là.
Il suffit de le dire avec nos yeux, et nos attitudes.
L’une des clés pour engager des liens avec les autres quand on est introverti.
Un des (très) nombreux trucs que je vous apprends à faire dans la formation Introverti Epanoui.
A bientôt,
Julien