Intervenir dans un groupe, c’est dur.
En particulier lorsque la discussion bat déjà son plein.
Le truc, c’est que bien souvent,
la discussion n’est pas si intéressante…
Alors, on sait bien qu’il faudrait s’intéresser,
poser des questions…
… pour faire son trou dans le groupe.
Mais quand le sujet n’est pas vraiment notre tasse de thé,
pas évident.
Surtout si vous êtes comme moi,
Et que vous avez beaucoup de mal à faire semblant.
Maintenant, imaginez que vous arrivez dans un groupe.
De quelques personnes.
Immédiatement,
vous dites quelque chose à votre voisin immédiat.
Un commentaire sur la réunion professionnelle que vous venez d’avoir,
Ou sur la chaleur qu’il fait en ce moment.
Un lien s’établit, c’est vous qui l’avez initié.
Tout de suite après,
vous enchaînez sur une question sur l’autre.
Une chose qui vous intéresse.
Par exemple, demandez sincèrement comment va l’autre.
J’insiste sur le « sincèrement ».
Il ne s’agit pas de dire « ça va ? » à la française…
… qui n’apporte jamais rien d’autre comme réponse que « ça va, et toi ? ».
Non, il s’agit de demander :
« comment tu vas sinon ? », par exemple.
En regardant la personne dans les yeux
et en montrant qu’on aimerait sincèrement avoir de ses nouvelles.
Puis, écouter avec attention ce qu’il nous dit…
… pour mieux le relancer.
Et, petit à petit,
orienter les questions vers des choses qui nous intéressent,
et peuvent faire le lien avec un sujet sur lequel on a des choses à dire.
Bref.
Vous voyez l’idée.
Si je vous dis ça,
C’est que j’ai remarqué une tendance fréquente…
… à « subir » la conversation.
Or, le meilleur moyen d’être à l’aise dans ses relations,
c’est d’être soi-même l’initiateur.
D’entamer soi-même la discussion.
Car ainsi, on en est maître.
On peut l’entamer à sa guise.
Rien de plus difficile que de s’incruster dans une conversation qui bat son plein,
et sur laquelle on n’a pas grand-chose à dire.
Je m’en suis souvent voulu, par exemple,
de n’avoir rien à dire dans les conversations sur le foot.
Ou sur les voitures.
(eh oui…).
Mais ce sont les conversations de facilité pour beaucoup.
Alors pour les éviter,
il suffit de l’orienter vers autre chose.
Et ne pas s’en vouloir de n’avoir rien à dire sur le sujet en cours.
Voilà pour le petit conseil du jour…
… ça vous parle ?
Sinon, passer au niveau supérieur…
… et apprendre des techniques avancées de communication pour les introvertis,
rien de tel que la formation Introverti Epanoui.