Comment arrêter de culpabiliser de tout ? Arrêter de ressasser tout le temps. De se prendre la tête pendant des heures au moindre petit doute. Vous savez : vous avez dit quelque chose la veille à un collègue, et vous culpabilisez pendant 2 jours… en vous demandant si vous ne l’avez pas froissé, ça vous parle ?
C’est très classique quand on est introverti, avec notre tendance à être beaucoup en nous, à réfléchir, à analyser. Pourtant, ce n’est pas une fatalité.
Comment arrêter de culpabiliser d’être qui on est ?
Imaginez : vous passez un moment avec un collègue, ou une connaissance, et vous n’êtes pas très à l’aise. Vous ne savez pas trop quoi dire, vous avez l’impression d’être un peu gauche.
Et là, dès que ce moment se termine, vous culpabilisez.
Vous vous dites que vous avez encore montré un manque flagrant de confiance en vous ! Que vous auriez dû être plus ferme, plus sûr de vous, regarder l’autre plus dans les yeux, ne pas dire cette chose débile qui vous a échappé et qui a dérouté l’autre ou qui a fait flop, etc.
Comment arrêter de culpabiliser dans ce type de situations ? Peut-être aurait-il justement fallu avoir plus confiance en vous ? être plus ferme ? Plus sûr de vous ? regarder l’autre plus dans les yeux ? Ne pas dire cette chose débile qui vous a échappé et qui a fait totalement flop ? Si seulement c’était possible… alors vous arrêteriez de vous prendre la tête et de culpabiliser sans cesse.
Il suffit donc de changer, d’être différent de ce que vous êtes dans ce type de situations, d’être plus à l’aise, plus bavard, plus sûr de vous…
Mais est-ce vraiment possible ? cela ne fait-il pas des années, des dizaines d’années, que vous essayez de changer… sans succès ?
Et si la voie, pour moins culpabiliser, était plutôt totalement l’inverse : à savoir accepter que vous n’êtes pas parfait… et qu’on peut vous apprécier justement pour qui vous êtes, sans que vous ayez à changer ? Avec vos imperfections ? Et vos qualités ?
La seule solution pour moins culpabiliser quand on est introverti
Autre exemple : vous culpabilisez de n’avoir rien fait ce week-end. Ou de n’avoir encore pas pris le temps de contacter untel. Ou de… à vous de compléter.
Peut-être avez-vous tout simplement eu besoin, ce week-end, d’être un peu seul ? De vous reposer ? De vous ressourcer dans la solitude ?
Le truc qui change tout pour arrêter de culpabiliser : c’est de s’accepter tel que l’on est.
De ne pas chercher à être parfait.
Et il y a un truc magique qui se passe quand vous vous mettez à vous accepter tel que vous êtes, quand vous arrêtez de culpabiliser pour tout, et que vous laissez votre nature profonde s’exprimer :
c’est qu’il est alors beaucoup plus facile de vous sentir bien dans votre peau. De vous épanouir.
D’abord parce que vous vous mettez à faire des choses que vous avez vraiment envie de faire. Et non parce que vous vous les imposer « parce que ce serait bien… », ou « parce qu’il faut que… »
Ensuite, parce que quand vous agissez en fonction de vos envies réelles, quand vous respectez votre nature, ça vous donne confiance en vous. Notamment dans vos relations avec les autres.
C’est surprenant d’ailleurs : souvent, on passe sa vie à travailler sur sa confiance en soi, sur sa timidité. Sur sa faculté à trouver ses mots avec les autres. A ne pas perdre ses moyens.
Et malgré tous nos efforts, ça ne marche pas bien. Et puis un jour, on décide de faire autrement, et de se concentrer sur soi. On se met à faire un travail d’introspection, à faire plus de choses pour soi, quitte à s’isoler un peu pendant quelques temps.
Et là, comme par magie, on commence à prendre confiance en soi.
On gagne en aisance avec les autres. On se sent plus dynamique, plus gai… alors qu’on n’était pas spécialement en train de chercher à gagner confiance en soi.
C’est une expérience que partagent très souvent les personnes qui me suivent. Le truc, c’est de se lancer. De tenter cette voie un peu différente que je vous propose. Bien plus adaptée aux personnes de tempérament introverti que les méthodes où il faut sortir de sa zone de confort, s’habituer à parler, à aborder des inconnus, se forcer à dire quelque chose même si c’est une bêtise, etc…
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