J’hallucine toujours quand je reçois des témoignages comme :
Ce lecteur qui me disait avoir passé un exam pour devenir moniteur de colonie de vacances,
Et pendant l’exam on lui dit de se « décoincer un peu », « être plus drôle » et « parler plus ».
Ou cette lectrice qui me disait qu’elle avait passé un exam pour devenir chercheuse,
Et on lui a dit pendant l’exam qu’elle devrait être plus « dynamique » pendant sa présentation.
Ou encore ce lecteur qui était très apprécié dans son entreprise,
Faisait du bon boulot,
Mais son chef lui a dit en revue de fin d’année qu’il devrait plus parler et être plus sociable… sinon ça risquait de pas le faire pour sa carrière.
Vous avez probablement votre petit exemple à vous, votre petite expérience du genre…
Le truc, c’est que ces gens n’ont pas le DROIT de vous dire ça.
Ou plus exactement, ils ont le droit de penser ça,
mais vous n’avez aucune obligation de les prendre au mot.
Et VOUS avez le DROIT de ne pas être d’accord avec eux et de le leur dire.
Reprenons ces exemples 1 à 1, pour que vous compreniez bien.
Premier exemple :
Le mono de colo de vacances.
Franchement, j’ai été récemment à un cours de sport pour mon fils,
Et l’une des monitrices est toute timide, et rougit quand elle prend la parole.
Qu’est-ce qu’on s’en fiche franchement !
En plus les enfants l’aiment beaucoup parce qu’elle est sensible, à l’écoute, calme.
Forcément, ce sera pas celle qui fait la nouba jusqu’à 4h du matin ou qui inventera cinquante mille activités à la minute.
Mais franchement, j’aurais mille fois préféré une monitrice calme comme ça quand j’étais petit…
Bref.
Le deuxième exemple :
Il faut être plus « dynamique » pendant une présentation…
Franchement…
Premièrement : les meilleures présentations sont généralement celles qui sont passionnantes, et non celles transmises en sautant sur scène.
Deuxièmement : pour devenir chercheur… l’important est d’être intéressé par son sujet, d’avoir l’esprit d’initiative, d’être force de proposition…
… faire des présentations, peut-être de temps en temps, mais ça s’apprend, et je pense pas que ce soit l’élément le plus important pour devenir un bon chercheur.
Le troisième exemple est le plus terrible :
La personne fait tout bien :
- Elle fait du bon boulot dans son entreprise
- Elle est appréciée par ses collègues parce qu’elle est diplomate, ne cherche pas à avoir toujours raison, etc…
Mais son chef qui est probablement extraverti, n’apprécie pas qu’elle ne soit pas assez « visible », pas assez cool, pas assez bavarde en réunions…
Le truc, c’est que quand on est dans une situation comme celle-ci,
On a tendance à s’en vouloir.
A se dire qu’il a raison.
Qu’on devrait changer.
Alors que non, c’est juste le point de vue de l’autre.
Le défi, c’est d’apprendre à être assez fort en soi pour ne plus subir ce genre de remarques.
Les laisser passer.
Éventuellement savoir montrer en quoi on peut apporter notre différence.
Car les autres n’ont pas le droit de vous demander d’être quelqu’un d’autre.
C’est important, je pense, de réfléchir un peu quand on nous fait ce type de remarques.
« Ok, il me dit ça… mais est-ce vraiment justifié ? »
Bien souvent on se rend compte que non.
Que c’est encore un point de vue purement extraverti.
Et qu’on pourrait facilement démontrer ce que notre manière d’être à nous pourrait apporter d’au moins aussi bien à la situation.
Il faut bien se rendre compte que malgré ce qu’on peut entendre :
les personnes discrètes SONT appréciées.
Pour leur calme.
Leur écoute.
Leur sensibilité.
Et tout plein d’autres choses.
C’est souvent un atout en entreprise, en couple, en séduction, en un peu tout en fait.
Le tout, c’est de débrancher le mode « extraverti »,
Et de brancher le mode « être soi-même ».
Ça, c’est ce que je vous apprends à faire dans la formation Introverti Epanoui.
Je vous aide à casser tous ces clichés, et voir ce qu’il y a de meilleur en vous pour en être fier,
prendre confiance en vous,
et vous affirmer pleinement dans votre vie et vos relations.