Suite à ce texte sur les « vanneurs »,
J’ai reçu un nombre incroyable d’emails.
Merci à tous ces témoignages que vous m’avez envoyés.
Toutes ces expériences difficiles…
… des humiliations dans des groupes, dans des situations où on s’est moqué de nous et on n’a pas su se défendre.
(c’est probablement le plus dur : de n’avoir pas su se défendre.
On se sent humilié.
Impuissant face à la méchanceté ou la bêtise de l’autre…
…. et on se sent faible de n’avoir pas su répondre).
Merci de tout cœur d’avoir partagé avec moi vos expériences intimes…
(j’essaierai de répondre à chacun d’entre vous individuellement, mais j’ai vraiment reçu un nombre incroyable de réponses…
… si jamais vous ne voyez pas de réponse de ma part, sachez que je vous ai lu et que je vous remercie du fond du cœur pour votre partage).
En lisant vos témoignages, je me suis rendu compte à quel point ce type d’expériences laisse des séquelles sur le long terme.
On a peur de reproduire ce genre d’expériences.
Et même si à 30 ou 40 ans, on est mieux armé qu’à 15 ans pour se défendre,
Ça reste difficile.
En fait je ne sais pas si on est mieux armé.
On a juste trouvé des parades.
La moquerie glisse sur nous.
Elle nous atteint moins.
Ou alors on l’évite.
On évite les situations où elle pourrait être susceptible d’arriver.
On ne vient pas aux rencontres.
On ne vient pas à la machine à café.
Pour éviter d’être encore dans cette situation où on nous demandera pourquoi on ne parle pas.
Ou alors on choisit un peu mieux ses relations.
On évite les personnes avec lesquelles on ne se sent pas bien.
Mais ce qui reste compliqué, c’est d’être soi.
Toutes ces stratégies pour éviter d’être confronté de nouveau à ces situations…
… nous éloignent de nous-même.
On est dans un groupe : on se force à être plus extraverti qu’on ne l’est.
(avec l’âge on a appris à donner le change… le théâtre ça s’apprend, même si c’est fatiguant à la longue…)
On est dans une discussion houleuse ?
On n’affirme pas trop fort son avis, on s’écrase…
… de peur de créer trop de remous et de ne pas savoir quoi répondre à la première attaque.
A force, on oublie un peu ce que l’on veut vraiment.
On suit le mouvement.
Des autres.
De la vie.
On ne sait plus ce qu’on veut vraiment.
Nous.
Là, tout de suite.
Il devient difficile de dire ce qu’on pense.
Difficile de donner un avis.
On s’écrase.
On laisse faire les autres.
Oser s’affirmer et être soi-même, quelle que soit la situation.
Ca demande de reprendre contact avec soi-même.
Avec ses envies.
Ca demande une dose de courage.
Mais surtout une dose de bienveillance envers soi-même.
En comprenant ce qu’on veut vraiment,
ce qui va nous rendre plus heureux,
et qui va nous donner la force d’affirmer pleinement qui on est,
jusque dans les moindre moments de la journée.
Je vous aide à vous poser les bonnes questions sur cette page,
Pour remettre votre personnalité, vos envies, votre MOI, au centre de votre vie,
Et vous affirmer pleinement tel(le) que vous êtes.