Je suis un hyperactif.
En recherche de procrastination.
Car j’en découvre tous les bienfaits,
Et j’aimerais vous inviter aujourd’hui à réfléchir un peu à ça…
Reprenons les choses à leur commencement :
Etudes de collège, lycée :
il faut apprendre.
Etre efficace pour arriver à tout ingurgiter pendant la courte soirée qu’il nous reste après les cours.
Plus tard : classe préparatoire aux grandes écoles.
Si vous avez vécu ça vous aussi, vous savez de quoi je parle :
ça consiste à prendre un entonnoir, le mettre au-dessus de votre tête…
… et faire entrer le plus de choses inutiles possibles en le moins de temps possible dans votre cerveau.
Bref, passons…
Un peu plus tard :
vie en entreprise « corporate »…
Aaaah l’efficacité. Le « multi-tasking ».
Les formations à n’en plus finir pour savoir s’organiser
et faire le plus de choses possibles en le moins de temps de possible.
On court un peu dans tous les sens,
sans trop se poser la question si ces tâches que l’on effectue sont réellement utiles pour l’entreprise.
Mais bon, on est occupé,
et c’est bon pour notre avancement futur.
Pourtant, il y a une règle universelle que j’ai observée.
Cette règle plaide complètement contre le principe d’efficacité à tout-va.
Cette règle :
C’est toujours dans l’inaction et dans la rêverie…
… que j’ai trouvé les idées qui ont apporté le plus de bénéfices dans ma vie.
Les plus grands changements,
les plus grandes décisions,
sont toujours venus de ces moments.
Dans les moments où je n’arrivais à rien faire d’autre.
Ces moments où votre esprit vagabonde,
Vers des réflexions non structurées,
Des souvenirs,
Des pensées,
Ou simplement des mondes imaginaires.
Savoir ne rien faire,
Savoir calmer le rythme,
Et surtout savoir ne pas culpabiliser de ces moments « d’égarement »,
… c’est une grande force.
Et, chance incroyable :
quand on est introverti, notre monde intérieur est souvent très riche.
Il n’est pas toujours facile d’accéder à ce monde intérieur.
Il n’est pas toujours facile non plus…
… d’apprécier ce monde intérieur à sa juste valeur.
Car on complexe de ne pas être actif.
De ne pas “faire quelque chose”.
Rêver, c’est mal.
Mais quand on sait en profiter,
c’est une grande force.
Ça permet d’être créatif.
Que ce soit pour votre travail et les décisions que vous devez y prendre,
… ou pour créer votre nouveau roman,
… ou pour y voir enfin clair dans certaines décisions personnelles que vous devez prendre
… ou pour prioriser les tâches de manière efficace dans ce que vous devez faire
… ou pour y voir clair dans un problème mathématique que vous n’arrivez pas à résoudre,
… ou pour le simple bonheur d’être pleinement soi, de rêver,
sans aucun complexe.
Prendre contact avec son monde intérieur, c’est assez puissant.
Et si vous sentez que vous prendre contact avec votre monde intérieur n’est pas toujours évident,