Vous est-il arrivé de regretter d’avoir trop parlé ?
Vous étiez avec un(e) bon(ne) ami(e), ou avec une nouvelle connaissance avec laquelle vous vous sentez bien. Et, à un moment vous vous êtes emballé… pendant une heure c’est essentiellement vous qui avez parlé.
Le lendemain, vous avez un étrange sentiment…
Sentiment d’avoir trop parlé. D’en avoir trop dit sur vous peut-être. Ou de ne pas avoir assez fait parlé l’autre. Ou peut-être, tout simplement, d’avoir pris une trop grande place dans la conversation.
Ça, c’est un truc extraordinaire : la plupart du temps, je n’aime pas parler, et n’ose prendre ma place dans les discussions.
La plupart du temps, on se laisse voler cette place par les autres. Et quand par hasard, une fois, nous osons prendre un peu notre place… cela nous crée un malaise.
C’est probablement logique… habitués que nous sommes à nous effacer, lorsque nous nous montrons un peu plus, nous avons l’impression d’avoir exagéré.
Je ne sais pas s’il est possible de ne plus avoir ce ressenti… par contre, on peut l’atténuer.
On peut, aussi, s’habituer à l’idée que c’est notre droit (presque notre devoir d’ailleurs) de prendre un peu notre place de temps en temps. Nos amis n’attendent que ça, ils sont ravis !
Nous, ça nous fait du bien, de parler un peu de soi, de montrer qu’on existe.
Donc, il n’y aucun regret à avoir. Éventuellement, si on a beaucoup parlé… on peut se dire que la prochaine fois on fera plus parler notre ami.
Vous avez le DROIT, vous aussi, d’occuper une grande partie de l’espace parole… une fois de temps en temps.
Vous reconnaissez-vous dans cette situation ?
Et est-ce que ces mots peuvent vous aider un peu à mieux le vivre ?
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