J’ai envie de partager avec vous une pensée un peu bizarre aujourd’hui.
Ou pas bizarre, mais différente de ce dont je vous parle d’habitude.
Ca fait quelques années que je m’intéresse au développement durable.
Comment consommer de manière plus respectueuse de la planète.
Et là vous vous dites : « mais qu’est-ce qu’il raconte ? »
Le rapport avec l’introversion et prendre confiance en soi ?
J’y viens tout de suite.
Depuis quelques mois, j’essaie de diminuer mon impact négatif sur l’environnement.
C’est pas évident.
Surtout quand on habite en ville et qu’on peut pas faire son propre potager.
Du coup j’ai trouvé un premier truc sympa à faire :
je vais faire mes courses dans un magasin sans emballages.
Et il y a un truc de magique qui s’est passé.
Avant d’aller faire les courses, j’ai préparé mes emballages chez moi.
J’ai pris mes petits pots de verre,
Mes grands pots de plastique,
Mes bouteilles de verre,
Et j’ai mis le tout dans mon sac à dos.
Au magasin, j’ai rempli tout ça avec de l’huile, du riz, etc…
En revenant, j’ai sorti tout ça, et : énorme satisfaction.
Un sentiment de prendre sa vie en mains.
De ne plus être victime de la grande consommation.
De CHOISIR.
En fait, je me suis dit que c’était un thème hyper intéressant pour ma newsletter.
La clé centrale pour prendre confiance en soi :
c’est d’être « bienveillant » envers soi-même.
Cette bienveillance, c’est : accepter ses différences, s’aimer tel que l’on est, miser sur ses atouts au lieu de chercher à corriger les défauts, etc.
C’est d’ailleurs la base de mon accompagnement Introverti Epanoui :
- vous amener à vous valoriser,
- à vous comprendre et vous apprécier tel(le) que vous êtes
- à être donc “bienveillant” envers vous-même.
Mais ce dont je me rends compte, c’est qu’être bienveillant envers ce qui nous entoure…
… aide aussi à être bienveillant envers soi-même.
Et donc à prendre confiance en soi.
On peut être bienveillant envers les autres.
Mais aussi envers son environnement.
Faire des choses qui ont un impact positif, à son échelle.
Et être bienveillant envers ce qui nous entoure,
C’est bon.
Ca fait du bien.
Ca donne un sentiment d’être aligné.
Du coup, c’est comme si on arrêtait d’être violent envers soi-même.
Personnellement : à chaque fois que j’amène mon sac rempli d’emballages à la poubelle, ça me crève un peu le cœur.
Je vois le continent de plastiques quelque part au nord du Pacifique qui grandit…
Je vois mes enfants à qui je lègue ce fardeau,
Et je me sens impuissant, parce que où que vous alliez faire vos courses, il est extrêmement difficile d’échapper aux emballages, aux pesticides, à la surconsommation…
Et du coup, avoir trouvé ce magasin sans emballages, et m’arranger une fois toutes les deux semaines pour y aller,
Ça demande un peu d’organisation,
Mais ça amène un super sentiment.
C’est peut-être une petite chose,
Ce n’est pas moi qui vais tout changer au sort de la planète en faisant ça,
Mais je fais un peu ma part.
Du moins je commence.
Avec une petite brique.
Et je vois qu’en plus de faire du bien à la planète,
ça me fait du bien : à moi.
Ca donne un sentiment de maîtriser sa vie.
De prendre les choses en main.
De ne plus être victime des autres (des emballages en l’occurrence).
Et du coup, sur un tout petit truc tout bête,
insignifiant,
on envoie un message à notre corps :
“corps : je prends soin de toi. Je t’écoute.”
Excellent pour prendre confiance en soi, ça.
En donnant l’impression de faire quelque chose d’utile, de bien.
Bref, je voulais vous partager cette petite réflexion aujourd’hui,
Qui me trottait dans la tête depuis quelques semaines.
Et qui pourrait vous être utile.