C’est terrible les réseaux sociaux.
Comme ça montre une fausse réalité.
Par exemple : une amie part en vacances.
Sur un réseau social (un certain livre des visages par exemple), elle met des photos.
Un sourire magnifique. Tout le monde a l’air…
H.Y.P.E.R
… heureux !
Vous, vous êtes un peu jalouse.
Vous vous dites qu’elle a de la chance d’avoir une si belle vie.
Un mari si gentil avec lequel elle s’entend bien.
Et comment elle fait pour avoir toujours la bonne humeur comme ça…
… et votre vie paraît bien fade.
Bien triste.
Trois semaines plus tard, vous allez boire un café avec votre amie.
Là elle vous dit que les vacances se sont très mal passées.
Son mari l’a trompé.
Les enfants sont tombés malades.
Et elle a très peu dormi parce qu’elle s’est fait attaquer par une horde de moustique enragés qui l’ont pas lâché du début à la fin.
Ok, je caricature.
Mais c’est le genre d’expériences que j’ai eu tellement de fois.
Le réseau social montre généralement le meilleur.
Un meilleur souvent même un peu forcé (puisqu’on se force à sourire pour la photo).
Or, avec les extravertis c’est un peu pareil n’est-ce pas ?
Ils ont souvent une manière de vous raconter leur week-end qui rendrait jaloux même un hippie bouddhiste vivant en Ardèche.
Alors on se dit que notre week-end solitaire sur le canapé, à côté… pas très drôle.
Et pourtant.
Etes-vous si sûr(e) que la personne qui décrit son week-end plein d’activités est vraiment heureuse ?
Ne court-elle pas après un bonheur impossible à attraper ?
Et n’êtes-vous pas, vous, bien plus proche de ce bonheur en prenant du temps pour vous, en rêvant, en lisant, en faisant du jardinage, ou que sais-je encore ?
Nous nous comparons tous aux autres.
L’herbe semble toujours plus verte chez le voisin.
Du coup on peut être amené à se sentir moins intéressant.
Avoir l’impression qu’on n’a rien à raconter.
Se sentir un peu « inférieur ».
On me demande souvent : comment faire pour moins se comparer aux autres ?
Pour moins stresser face aux autres ?
En fait tout part de soi.
Quand on fait des choses qu’on aime,
Quand on prend plaisir à être seul le week-end et qu’on a conscience que c’est exactement ce qu’il nous faut pour être heureux,
Quand on apprend à suivre son propre rythme et ne plus courir après celui des autres,
… tout finit par couler de source.
Plus besoin de se comparer aux autres. Il suffit de s’intéresser à eux, à leur richesse… sans chercher à être comme eux.
Chacun sa manière d’être.
Chacun sa manière de vivre.
C’est l’un des trucs fondamentaux que je fais avec mes clients en coaching : les aider à (re)trouver du sens dans leur vie.
Dans leur quotidien.
A avoir confiance en leur manière d’être.
A connaître leurs propres envies, et savoir les exprimer, pour ne plus se laisser influencer par les autres.
Sur cette page, je vous explique comment ça marche.
Comment on fait.