Je continue ma série
« les grosses leçons que j’ai apprises en 2017 pour moins stresser et plus profiter de la vie ».
Au début de l’année dernière, il y avait une énorme question qui me trottait dans la tête.
Comment arrêter de stresser.
Comment être plus relax.
Dans l’ensemble, ma vie allait pas mal.
Boulot que j’aime, vie perso épanouie, de bons amis…
… mais il y avait un poids en moi.
Un poids qui m’empêchait de profiter de la vie.
Un poids qui m’empêchait de me sentir pleinement bien.
L’impression de me prendre la tête beaucoup trop, et pour des choses pas si importantes…
Et de ne pas arriver à profiter pleinement de mon quotidien.
Par exemple : j’avais vu un bon ami, passé une excellente soirée avec lui…
… le lendemain je doute : “N’ai-je pas trop parlé ? Lui ai-je posé assez de questions ?”
Je ressentais en moi une boule de stress. Dans mon ventre.
Pourtant, si on prend du recul on se rend bien compte qu’on se prend la tête pour rien.
Que l’autre a probablement passé une bonne soirée avec nous.
Je me rendais bien compte que tout ça n’était qu’en moi.
Mais de là à éliminer ce stress irrationnel…
… pas évident.
Autre exemple :
Il m’arrivait de passer des jours, des semaines, à prendre une décision.
Par exemple pour choisir la destination de vacances.
Ou une petite décision professionnelle.
A hésiter.
Peser le pour et le contre…
Je perdais une énergie folle, j’en étais conscient, et ça me rendait fou.
Mais j’étais dépourvu d’outils pour changer ça.
Énormément de stress inutile.
Un peu tous les jours.
Alors, je me suis orienté vers ce qui me paraissait le plus évident :
Faire des choses qui permettent de mettre mon cerveau un peu sur « off ».
Et d’évacuer le stress.
Naturellement, je me suis intéressé à la méditation.
Mais je n’ai jamais réussi à vraiment m’y mettre.
Ou alors : je me suis dit que j’allais courir 2 – 3 fois par semaine…
… à chaque fois que je m’y mettais je tenais quelques jours et abandonnais rapidement.
J’ai essayé de lire plus.
Mais j’oubliais de lire. Ou je n’avais pas le temps.
De me remettre à la musique. Idem : échec total.
Et je replongeais dans mon stress quotidien.
Ce que j’ai fini par comprendre : c’est que je ne tenais pas le bon bout.
Ce n’était pas la bonne manière de faire.
Finalement, n’étais-je pas ENCORE en train de « planifier » ma méditation, mon jogging, ma lecture ?
En fait, si on se dit juste “je vais pratiquer la méditation pour canaliser mon cerveau et m’ancrer dans l’instant présent”
ou “je vais faire plus de sport parce que je sais que ça me fait du bien et m’aide à moins me prendre la tête sur des sujets futiles”
… souvent ça ne marche pas longtemps.
Difficile à tenir.
Parce qu’on se l’impose.
Au fond de soi, ce n’est pas vraiment un plaisir. Ou pas toujours.
Ou en tout cas pas au moment où on se dit « qu’il faudrait le faire ».
Du coup c’est intenable.
Et pire : on stresse encore plus de ne pas arriver à faire ce qu’on pense qui nous aiderait à moins stresser.
Quelle plaie !
Ce qu’il faut : c’est sortir de ce cercle vicieux.
De ce mode de pensée qui nous embourbe dans nos tergiversions, nos élucubrations,
nos ressassements interminables, planifications sur la comète,
et éloignement irrémédiable de la vie réelle qui nous entoure et des petits plaisirs simples du quotidien.
L’objectif ?
C’est d’entrer dans un mode pensée beaucoup plus fluide. Beaucoup plus intuitif.
Et d’arrêter de s’en vouloir de se prendre trop la tête.
Le but, finalement, n’est pas d’ « arrêter de se prendre la tête ».
Le but est d’avoir les bons outils pour calmer la prise de tête.
Et s’autoriser à plus profiter des choses telles qu’elles viennent, sans chercher à être en permanence dans le contrôle.
Ca demande de réveiller un peu notre intuition.
Et d’accepter de lâcher-prise sur ce qui est arrivé et va arriver.
Et votre vie devient beaucoup plus fluide.
Vous ne restez plus des jours bloqués sur un problème.
Vous vous rendez compte que vous stressez,
Vous l’acceptez,
Vous savez comment calmer ça,
Vous le calmez…
… et profitez à nouveau de ce que vous avez devant les yeux : votre vie.
Tout ça n’est pas si compliqué.
Quelques outils m’ont énormément aidé en 2017 à franchir ce pas.
A savoir calmer rapidement mon stress, et plus profiter de l’instant présent.