Quand j’étais petit on m’appelait le « conseiller d’état ».
Parce que j’étais toujours calme, conciliant…
Adulte, on m’a souvent dit : « j’adore ton calme ».
Je me souviens d’une fois où j’avais dit à des collègues que j’étais quelqu’un d’hyper stressé.
Ils ne m’ont pas cru.
Il a fallu que je leur explique.
Ben oui.
Derrière mon visage calme, impassible,
Il y a un monde d’émotions qui se battent,
Qui se déchirent,
Un stress qui me triture les entrailles,
Un cerveau qui n’arrête pas de se prendre la tête,
De réfléchir à mille trucs à la fois…
C’est un truc classique quand on est introverti.
On est dans notre monde intérieur.
On est concentré sur nos pensées,
Et le reste passe au second plan.
Alors notre visage reste impassible.
On donne l’impression d’être hyper calme.
Et on est toujours très surpris quand quelqu’un nous dit qu’on est calme, parce que ce n’est pas vraiment l’impression qu’on avait…
… vu de l’intérieur.
Parfois, ça peut être déroutant pour les autres.
Ils peuvent penser qu’on s’ennuie.
Ou qu’on ne les aime pas.
Alors que ce n’est pas du tout ce que nous pensions.
Parfois, c’est pas mal d’exprimer un peu,
De montrer nos émotions avec notre visage,
De s’ « ouvrir » à l’autre…
… sans renier pour autant son tempérament intérieur.
On peut aussi simplement se rendre compte que ce « visage impassible » peut être déroutant.
On peut mieux comprendre parfois les réactions des autres.
Et éventuellement leur expliquer.
Bref.
Je voulais vous parler de ça.
Parce que dans mes newsletters, je décris toujours le tempérament introverti avec le mot « calme ».
Or, ce calme n’est bien souvent qu’un calme apparent.
Qui cache un volcan.
Un volcan bien caché, certes, mais qui couve.
Et parfois ça fait du bien quand il éclate un peu.
Quand il se libère un peu, pour décompresser la soupape.
PS : pour apprendre à plus montrer vos émotions, vous « ouvrir » à l’autre…
… sans pour autant renier votre son tempérament « intérieur »,
Et travailler à apaiser ce stress intérieur, pour plus profiter de la vie…